quatre problèmes de dimensions
Le Fragment UC 32 162-1 d’El-Lahoun et les problèmes M, M7 et M17 du Papyrus de Moscou donnent à voir quatre textes égyptiens datant du début du deuxième millénaire avant notre ère traitant de problèmes de dimensions relatifs à des rectangles ou des triangles, sans doute, rectangles. En termes d’aujourd’hui, il s’agit de déterminer leurs dimensions connaissant la mesure de leur superficie et le rapport de leurs dimensions, autrement dit, sous une forme arithmétique, de calculer deux nombres entiers connaissant leur produit et leur quotient. Nous sommes donc en présence d’un type d’activité mathématique certaine que nous ne retrouvons pas dans le Papyrus Rhind. En fait le rapport des dimensions doit être considéré comme l’est le séqèd des pyramides, c’est-à-dire, qu’il caractérise la forme des objets mathématiques . En M7, le scribe lui donne un nom particulier : idèb. Nous le rendons par quotient-de-proportion ou plus exactement nombre-de-fois car il est donné sous cette forme et c’est celle-ci qui permet de déterminer la mesure d’une dimension lorsqu’une est connue. Ceci donne lieu à deux procédures où, à chaque fois, les scribes calculent l’inverse du quotient-de-proportion ce qui, aujourd’hui peut surprendre.